L'affaire de la laie achevée à coup de merlin en mars 2010 s'est clos hier, au tribunal de police de Guéret, par la relaxe du président de l'ACCA.
L'affaire remonte au 7 mars 2010. Une battue de dispersion de sangliers tourne mal, une jeune laie blessée s'affole, s'enfuit et se retrouve coincée par deux chiens au pied de l'église de La Nouaille. Le président de l'ACCA locale participant à la battue décide alors de l'achever à coup de merlin, estimant qu'écarter les chiens pour la laisser s'enfuir était impossible tout comme l'abattre d'un coup de fusil (la balle aurait pu ricocher et blesser un habitant) ou encore attendre le capitaine de louveterie, seul habilité à achever un animal lors d'une telle battue.
Le drame a fait grand bruit et pas moins d'une dizaine d'associations de défense des animaux locales et nationales (dont l'association limousine de protection des animaux, la SPA nationale et la Fondation Brigitte Bardot) se sont mobilisées pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme un "acte de barbarie". Après une enquête qui a duré près d'un an, la justice a décidé de juger cette affaire non pas devant le tribunal correctionnel, mais devant le tribunal de police, le 13 mai dernier, déclassant le délit en simple infraction.
Les associations de défense des animaux se sont porté partie civile, tandis que le ministère public invitait à des « amendes modérés, voire de principe » car, a-t-il souligné, « ce n'est pas le procès de la sauvagerie, peut-être celui de la sottise ». Les avocats de la défense du barreau de Limoges ont quant à eux plaidé la relaxe. Et ils ont été suivis par le tribunal qui a rendu sa décision hier matin.
Jugé non coupable, le président de l'ACCA a été relaxé et, par voie de conséquence, les requêtes des associations, pourtant recevables, ont été déboutées.
L'affaire remonte au 7 mars 2010. Une battue de dispersion de sangliers tourne mal, une jeune laie blessée s'affole, s'enfuit et se retrouve coincée par deux chiens au pied de l'église de La Nouaille. Le président de l'ACCA locale participant à la battue décide alors de l'achever à coup de merlin, estimant qu'écarter les chiens pour la laisser s'enfuir était impossible tout comme l'abattre d'un coup de fusil (la balle aurait pu ricocher et blesser un habitant) ou encore attendre le capitaine de louveterie, seul habilité à achever un animal lors d'une telle battue.
Le drame a fait grand bruit et pas moins d'une dizaine d'associations de défense des animaux locales et nationales (dont l'association limousine de protection des animaux, la SPA nationale et la Fondation Brigitte Bardot) se sont mobilisées pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme un "acte de barbarie". Après une enquête qui a duré près d'un an, la justice a décidé de juger cette affaire non pas devant le tribunal correctionnel, mais devant le tribunal de police, le 13 mai dernier, déclassant le délit en simple infraction.
Les associations de défense des animaux se sont porté partie civile, tandis que le ministère public invitait à des « amendes modérés, voire de principe » car, a-t-il souligné, « ce n'est pas le procès de la sauvagerie, peut-être celui de la sottise ». Les avocats de la défense du barreau de Limoges ont quant à eux plaidé la relaxe. Et ils ont été suivis par le tribunal qui a rendu sa décision hier matin.
Jugé non coupable, le président de l'ACCA a été relaxé et, par voie de conséquence, les requêtes des associations, pourtant recevables, ont été déboutées.
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