Les cellules humaines cultivées en laboratoire peuvent être utilisées pour déterminer le caractère sensibilisant ou non des substances chimiques, et peut même permettre de prédire la force d’une éventuelle réaction allergique, selon une récente étude publiée dans BMC Genomics.
Pour développer cette alternative à l’expérimentation animale, des chercheurs de l’Université de Lund en Suède ont utilisé une méthode de profilage sur l’ensemble du génome pour mesurer la réponse aux substances chimiques connues d’une lignée myéloïde de cellules humaines. À partir de cela, ils ont identifié les « biomarqueurs » (la signature biologique) de 200 gènes, susceptibles de permettre de distinguer les substances chimiques sensibilisantes de celles qui ne le sont pas. En comparant ces signatures avec l’action connue des substances concernées, ils affirment être en mesure de prédire leur potentiel sensibilisant.
« Notre alternative in-vitro à l’expérimentation animale, bien qu’elle ne soit que dans sa première étape de développement, est plus rapide et plus performante que les alternatives actuelles, parce que les cellules sont d’origine humaine, elle est aussi plus pertinente. Elle fournit une solution pour assurer la sécurité continue des consommateurs et des utilisateurs en identifiant les substances chimiques disposant d’une faible immunogénicité, » explique le professeur Carl Borrebaeck, du Département d’Immunotechnologie et co-auteur de l’étude.
Selon les chercheurs, cette méthode pourrait être utilisée pour déterminer le potentiel de sensibilisation des ingrédients utilisés dans la formulation de produits cosmétiques et ensuite aider à développer de nouveaux produits hypoallergéniques.
Pour développer cette alternative à l’expérimentation animale, des chercheurs de l’Université de Lund en Suède ont utilisé une méthode de profilage sur l’ensemble du génome pour mesurer la réponse aux substances chimiques connues d’une lignée myéloïde de cellules humaines. À partir de cela, ils ont identifié les « biomarqueurs » (la signature biologique) de 200 gènes, susceptibles de permettre de distinguer les substances chimiques sensibilisantes de celles qui ne le sont pas. En comparant ces signatures avec l’action connue des substances concernées, ils affirment être en mesure de prédire leur potentiel sensibilisant.
« Notre alternative in-vitro à l’expérimentation animale, bien qu’elle ne soit que dans sa première étape de développement, est plus rapide et plus performante que les alternatives actuelles, parce que les cellules sont d’origine humaine, elle est aussi plus pertinente. Elle fournit une solution pour assurer la sécurité continue des consommateurs et des utilisateurs en identifiant les substances chimiques disposant d’une faible immunogénicité, » explique le professeur Carl Borrebaeck, du Département d’Immunotechnologie et co-auteur de l’étude.
Selon les chercheurs, cette méthode pourrait être utilisée pour déterminer le potentiel de sensibilisation des ingrédients utilisés dans la formulation de produits cosmétiques et ensuite aider à développer de nouveaux produits hypoallergéniques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire