Extrait d'un article paru sur le site LaMontagne par Julie Ho Hoa
"Une laie, visiblement pleine, a été massacrée à coup de merlin, sur le parvis de l'église de La Nouaille, à l'issue d'une battue de dispersion.
Le 7 mars dernier, le parvis de l’église de La Nouaille (Creuse) a été le théâtre d’une rare barbarie.
Une laie, visiblement prête à mettre bas, venait d’échapper à une battue de dispersion et s’est retrouvée acculée par deux chiens contre un mur de l’église où elle avait trouvé un bien éphémère refuge.
Trois hommes, dont le président de l'ACCA de La Nouaille, se sont alors « acharnés sur la laie pendant un quart d’heure », selon les témoins, l’arrosant de « coups de merlin et de coups de pied en proférant insultes et insanités ». L’animal s’est traîné sur plusieurs mètres avant de succomber sous les yeux d’une dizaine de témoins. « Les femmes étaient en pleurs, les enfants en parlaient le lendemain à l’école, très choqués » explique l’un d’eux. « Il y avait du sang jusque sur les marches de l’église ».
Le président de l’ACCA assume et se justifie en expliquant qu’« il était hors de question de l’abattre avec une arme à feu en plein bourg. En s’enfuyant, elle risquait de blesser quelqu’un, la seule solution était de l’achever ». « En plus, ajoute-t-il, les chiens l’avaient déjà bien abîmée ». Cette barbare mise à mort a soulevé l’indignation de beaucoup d’habitants, notamment du louvetier et des chasseurs, puisque l’homme, s’il est président de l’ACCA, n’est pas chasseur.
L’ONCFS a signalé l’affaire au parquet de Guéret qui a ouvert une enquête. Le ou les auteurs des coups pourraient ainsi comparaître devant le tribunal pour mauvais traitement à animal.
3 commentaires:
Sous prétexte de faire respecter les droits des animaux, il ne faut pas saisir n'importe quelle occasion pour proférer des informations non vérifiées, qui peuvent détruire psychologiquement des vies humaines.
Votre article doit faire sensation auprès des internautes qui n'ont que votre version des faits. Bravo, vous (la montagne) avez du vendre beaucoup de papier. Mais, à quel prix ?
Vous rendez vous compte du mal que vous faites aux êtres humains cités dans votre article, et qui visiblement, n'ont pas eu leur mot à dire...
Les journalistes se croient les maîtres du monde, les sauveurs des causes perdues... L'auteur de cet article ferait mieux de faire romancière, car cet article est un tissu de mensonges, et les descriptions sont sorties tout droit d'un roman de Stephen King
Je tiens quand même à vous remercier pour une chose : grâce à cette histoire, j'ai pris conscience qu'avant de croire les yeux fermés ce qui se dit dans les médias, il faut aller voir par soi-même les choses.
Très objectivement, posez vous une question : à combien de km du "lieu du crime" se trouvait la journaliste auteur de cet article, et quelle personne a-t-elle interrogé avant d'écrire ?
Tout ce que je retiens, c'est que cette pauvre laie serait morte d'agonie si le président de l'ACCA n'avait pas abrégé ses souffrances ; par contre, à cause de ces quelques mots couchés dans le journal, il y a plusieurs familles qui souffrent encore mais apparemment, rien ne fait le poids devant la satisfaction (pour les journalistes) de faire la une de la montagne ! (quel honneur !!!!)
où en est l'affaire ?
Cet évènement est récent et comme il ne s'agit "que d'une laie", il est fort probable que le cas ne soit pas traité rapidement. Nous contacterons les associations qui luttent contre les dérives de la chasse pour vous tenir informés.
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